Alimentation

Les besoins alimentaires des chevaux varient en fonction de leur âge, de leur condition physique et du travail qu’ils fournissent. Un poulain en pleine croissance doit être nourri différemment d’un cheval adulte. Un cheval de loisir a besoin de rations moins riches qu’un cheval de compétition. Certains chevaux "chauffent" beaucoup et deviennent difficiles à manipuler s’ils consomment les aliments concentrés. Les chevaux doivent également manger davantage en hiver, pour conserver leur chaleur, il ne faut en aucun cas le gaver…

Un cheval ayant un surplus de poids sera vite à bout de souffle et sa condition physique se détériorera. Mieux vaut un cheval svelte qu’un cheval trop gras.
L’alimentation d’un cheval lui procure les éléments suivants : des hydrates de carbone pour l’énergie, des protéines pour la croissance et l’entretien des muscles, des sabots, des crins, du sang et la production de lait chez les poulinières.

Enfin, des vitamines et des minéraux qui assurent la formation et l’entretien du squelette et le bon fonctionnement du métabolisme.

L’eau

Comme l’homme, le cheval supporte mieux une privation de nourriture que d’eau. La qualité de son eau de boisson est très importante. Si elle n’est pas propre et sans goût particulier, il la boudera.

La température idéale de l’eau de boisson est de 10°C. L’eau trop froide peut provoquer des coliques. Un système d’abreuvoirs automatique est la meilleure solution, car l’eau y est toujours propre, à condition de les nettoyer régulièrement.

Ne laisser pas un cheval qui vient de travailler dur et de transpirer boire une grande quantité d’eau d’un seul coup. Cela pourrait déclencher des coliques. Quelques litres suffiront à étancher sa soif en attendant qu’il récupère. Une fois qu’il aura été bouchonné ou douché, il pourra boire à nouveau. Certains chevaux boivent vite. On peut les restreindre en leur laissant leur mors.

A) Les aliments composés

Mélanges soigneusement équilibrés de divers aliments de base, ils ont une haute valeur nutritive et son faciles d’utilisation. Distribués en compléments avec du foin et éventuellement des carottes, ils constituent un régime idéal.
Il existe des aliments composés étudiés pour les chevaux de loisir, d’autres pour les poneys (faibles en protéines : 10%) mais ceux réservés aux reproducteurs et aux chevaux de compétition sont deux fois plus énergétiques.
Divers aliments complémentaires (composés minéraux et vitaminés) peuvent aussi être ajoutés aux rations quotidiennes si nécessaire.

B) L’avoine

L’avoine est une céréale très nutritive et digeste à condition qu’elle soit de bonne qualité : les grains doivent être secs et brillants, ne pas sentir le moisi et glisser facilement entre les doigts. Elle peut être distribuée aux chevaux telle quelle, mais l’aplatissage ou le concassage augmentent sa digestibilité. On la donne en complément du foin.
L’avoine est considérée depuis longtemps comme la céréale idéale pour les chevaux et contribue à leurs performances et à leur fougue. D’autres ka remplacent néanmoins de façon satisfaisante (orge, maïs et blé, en respectant les quantités). En revanche, l’avoine est déconseillée pour les poneys montés par des enfants, qu’elle rend, de même que certains chevaux, trop fougueux.

C) Le son de blé

Sous-produit des minoteries, le son de blé est l’enveloppe des grains dont on fait la farine. C’est une nourriture bien adaptée aux chevaux car riche en vitamines et en phosphore et très digestible.
Les fibres contenues dans le son ont des vertus laxatives ; elles aident à digérer les autres aliments. La proportion de son ne doit pas excéder un tiers de la ration quotidienne. On le distribue souvent mouillé. Le son de bonne qualité doit être très sec et grossier.

D) Les carottes

Les carottes sont riches en carotène, source de vitamine A. Elles sont un bon complément aux rations quotidiennes et les chevaux en raffolent.

E) Les betteraves et les topinambours

Comme les carottes, les betteraves et les topinambours ont une faible valeur nutritive, mais les chevaux les aiment car ils sont juteux. La pulpe sucrée de la betterave, une fois séché, est très énergétique et constitue un excellent supplément pour les chevaux fatigués ou en convalescence.

F) Les foins

Riches en cellulose, les foins constituent la base de l’alimentation des chevaux. Leur valeur alimentaire varie selon l’époque de la fauche. Le foin doit sécher au moins six semaines avant d’être utilisé. Les plantes toxiques y sont inévitables mais après ce délai, leurs toxines ont disparu.
Les chevaux souffrant de problèmes respiratoires ou d’allergies doivent recevoir un foin préalablement humidifié.

G) L’herbe

Un cheval mis au vert subviendra généralement à ses besoins. Une pâture avec de l’herbe de bonne qualité, en quantité suffisante, comblera tous les besoins alimentaires.

H) Les friandises

Les chevaux adorent les friandises telles que morceaux de sucre, pommes, carottes, pain sec (no moisi). Certains sujets aiment aussi les bonbons à la menthe ou le chocolat. Dans le commerce, il existe aussi des biscuits spéciaux au goût de carottes ou de pommes.

il aiment le chocolat mais pas en donner trop !!!
faut pas oublier que c'est pas super pour la santé

Pour tout le monde c'est mauvais (vive le régime)